Fermes de Portage. (3)
Page 1 sur 1
Fermes de Portage. (3)
.
Gallien de Jarandes, duc de Montbrun et marquis de Portage nouvellement nommé s'empresse de payer les divers
créanciers et investit une somme impressionnante pour remettre le domaine à flots.
Les travaux dureront quatre mois en mobilisant plus d'une centaine d'ouvriers en plus du personnel des fermes.
Tout est de nouveau refait, le manoir est aménagé pour une famille noble, le duc, son épouse et ses deux filles
Amélie l'aînée et Claire la cadette ainsi que quelques domestiques.
La basse cour très rentable est portée à une moyenne de 10 000 têtes alors que les bovins dont les cours ont
dramatiquement chuté du fait d'une surproduction sont réduits à 20 tête uniquement pour assurer les besoins
internes du domaine.
Les ovins recentrés presque exclusivement sur la production de laine sont porté à 600 têtes.
Les cultures, vergers et maraîchages restent inchangés.
Le duc dirige d'une main de fer le domaine remis sur pieds, c'est un comptable, un gestionnaire qui se soucie
peu de la vie familiale et qui laisse volontier son épouse volage marivauder avec de solides garçons de ferme à partir du moment où elle lui fiche la paix.
Celles ci ne s'en prive pas et acquiert vite une réputation sulfureuse.
Les filles quand à elles ne sont pas mieux loties, Claire la cadette est une palote adolescente de treize ans sans
personnalité, effacée dans l'ombre de sa mère et Amélie une rebelle insupportable et prétentieuse de dix huit
ans.
Amélie toutefois montre très vite des aptitudes guerrières et possède une science des armes innée.
Costes Mauffroy le "capitaine" de la garde personnelle de Gallien l'a prise sous son aile dès ses quatorze ans pour la former au métiers militaires et probablement aussi pour des buts moins avouables alors que la famille résidait au Sud des Hinterlands.
Amélie n'est pas marquise de Portage, ce titre qui est une charge ne peut lui être concédé qu'à la mort de son
père mais elle est bien duchesse et sait s'en servir en jeux d'influences et en intrigues diverses.
Afin de la recadrer Gallien contacte les Maîtres des Croisés Enguerrand et Perceval d'Arcalion qui lui sont redevables d'importants dons financiers pour qu'ils engagent chez les veilleurs sa fille retorse.
Ceux ci acceptent et flanquent Amélie d'une croisée de renom et d'expérience, Alhàm, une Elonienne qui a en charge de dresser la péronnelle insupportable.
Au printemps 1332 Gallien est contacté par les établissements Amerum intéressés par la relance d'un élevage
de bovins de race destiné à fournir des peaux de grande qualité.
Les conditions exigées par Lucie Amerum en charge de la gestion des tanneries et bourrelleries sont drastiques.
Les enclos ne devront pas être fermés par des barbelés, les pâturages devront êtres exempt de taons, tiques et autres suceurs de sang afin que les peaux ne soient pas percées.
Même le pourcentage d'herbe fraîche dans les pâtures est discuté.
En échange les établissements Amerum signeront un contrat d'exclusivité négocié à des tarifs très intéressants pour les deux parties.
A cette occasion le duc organise une réception grandiose et un bal costumé dans la salle de garde du manoir.
Pressé de se débarrasser de sa seconde fille, Claire, il la présente à Lucie Amerum dans l'espoir que celle ci l'emploie aux coutures et décorations de l'atelier de sellerie.
Lucie prend acte de cette demande et recevra la jeune fille durant les moissons d'été, période où la charge de travail est la plus importante.
Le Domaine de Portage.(3)
Gallien de Jarandes, duc de Montbrun et marquis de Portage nouvellement nommé s'empresse de payer les divers
créanciers et investit une somme impressionnante pour remettre le domaine à flots.
Les travaux dureront quatre mois en mobilisant plus d'une centaine d'ouvriers en plus du personnel des fermes.
Tout est de nouveau refait, le manoir est aménagé pour une famille noble, le duc, son épouse et ses deux filles
Amélie l'aînée et Claire la cadette ainsi que quelques domestiques.
La basse cour très rentable est portée à une moyenne de 10 000 têtes alors que les bovins dont les cours ont
dramatiquement chuté du fait d'une surproduction sont réduits à 20 tête uniquement pour assurer les besoins
internes du domaine.
Les ovins recentrés presque exclusivement sur la production de laine sont porté à 600 têtes.
Les cultures, vergers et maraîchages restent inchangés.
Gallien de Jarandes, duc de Montbrun, marquis de Portage.
Sigismonde de Jarandes duchesse de Montbrun.
Le duc dirige d'une main de fer le domaine remis sur pieds, c'est un comptable, un gestionnaire qui se soucie
peu de la vie familiale et qui laisse volontier son épouse volage marivauder avec de solides garçons de ferme à partir du moment où elle lui fiche la paix.
Celles ci ne s'en prive pas et acquiert vite une réputation sulfureuse.
Les filles quand à elles ne sont pas mieux loties, Claire la cadette est une palote adolescente de treize ans sans
personnalité, effacée dans l'ombre de sa mère et Amélie une rebelle insupportable et prétentieuse de dix huit
ans.
Amélie toutefois montre très vite des aptitudes guerrières et possède une science des armes innée.
Costes Mauffroy le "capitaine" de la garde personnelle de Gallien l'a prise sous son aile dès ses quatorze ans pour la former au métiers militaires et probablement aussi pour des buts moins avouables alors que la famille résidait au Sud des Hinterlands.
Amélie n'est pas marquise de Portage, ce titre qui est une charge ne peut lui être concédé qu'à la mort de son
père mais elle est bien duchesse et sait s'en servir en jeux d'influences et en intrigues diverses.
Afin de la recadrer Gallien contacte les Maîtres des Croisés Enguerrand et Perceval d'Arcalion qui lui sont redevables d'importants dons financiers pour qu'ils engagent chez les veilleurs sa fille retorse.
Ceux ci acceptent et flanquent Amélie d'une croisée de renom et d'expérience, Alhàm, une Elonienne qui a en charge de dresser la péronnelle insupportable.
Au printemps 1332 Gallien est contacté par les établissements Amerum intéressés par la relance d'un élevage
de bovins de race destiné à fournir des peaux de grande qualité.
Les conditions exigées par Lucie Amerum en charge de la gestion des tanneries et bourrelleries sont drastiques.
Les enclos ne devront pas être fermés par des barbelés, les pâturages devront êtres exempt de taons, tiques et autres suceurs de sang afin que les peaux ne soient pas percées.
Même le pourcentage d'herbe fraîche dans les pâtures est discuté.
En échange les établissements Amerum signeront un contrat d'exclusivité négocié à des tarifs très intéressants pour les deux parties.
A cette occasion le duc organise une réception grandiose et un bal costumé dans la salle de garde du manoir.
Pressé de se débarrasser de sa seconde fille, Claire, il la présente à Lucie Amerum dans l'espoir que celle ci l'emploie aux coutures et décorations de l'atelier de sellerie.
Lucie prend acte de cette demande et recevra la jeune fille durant les moissons d'été, période où la charge de travail est la plus importante.
Le bal en salle de garde et en dessous le salon d'apparat.
Fin du chapitre trois.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|